Des patients mieux diagnostiqués avant de venir à l’hôpital, mieux suivis à leur retour à domicile. La télémédecine inclut tout ça. Pour cette raison en France, après avoir été déjà expérimentée sous différentes formes, elle est sur le point de prendre son essor. A quelques jours de la présentation (prévue pour le 23 septembre) du projet […]
Des patients mieux diagnostiqués avant de venir à l’hôpital, mieux suivis à leur retour à domicile. La télémédecine inclut tout ça. Pour cette raison en France, après avoir été déjà expérimentée sous différentes formes, elle est sur le point de prendre son essor. A quelques jours de la présentation (prévue pour le 23 septembre) du projet de loi de financement de la Sécurité sociale 2017 par le gouvernement, la fédération hospitalière de France (FHF) et le lobby des hôpitaux publics le presse de faire évoluer le financement de cette pratique, afin d’en déverrouiller l’usage.
La FHF demande que les actes de médecine effectués à distance soient rémunérés de la même façon que les actes classiques. L’absence de prise en charge de ces actes par l’Assurance-maladie constitue un obstacle majeur à leur déploiement sur le territoire français. « Tant que les actes des médecins effectués à distance n’auront pas de valeur financière, les hôpitaux n’auront pas de visibilité pour développer la télémédecine », souligne David Gruson, le délégué général de la FHF. Un premier bilan des expérimentations lancées en 2014 sera dévoilé le 30 septembre par la Haute Autorité de santé (HAS).