Neuf Clinical Commissioning Groups du Royaume-Uni (l’équivalent des unités sanitaires locales italiennes) offrent des prix en argent aux médecins de famille s’ils évitent que leurs patients fassent trop d’examens sanitaires fournis par la santé publique, selon une enquête du magazine Pulse. Dans certains cas, l’économie est également encouragée en cas d’examens pour vérifier la présence de cancers; après tout, le National Health Service du Premier ministre Cameron vise à économiser des dizaines de milliards de livres d’ici au 2020.
Les initiatives britanniques sûrement peuvent représenter un exemple inquiétant pour notre Système de Santé national, mais, de toute façon, il y a encore une différence importante entre la direction italienne en matière de pertinence des prescriptions de médicaments (avec le décret Lorenzin et ses limites aux prescriptions) et la direction décrite par l’enquête britannique. Essentiellement, le décret Lorenzin vise à réduire le nombre des examens pas nécessaire qui peuvent provoquer des effets collatéraux (comme les rayons X), mais en cas de d’examens essentiels, une mobilisation des citoyens à travers de procédures d’appel est extrêmement probable.
La situation française est moins controversée, comme expliqué par Serdar Dalkılıç, Vice-président de la Fédération Européenne des Médecins Salariés: «Selon l’Organisation mondiale de la Santé, le Système de Santé national français est l’un des meilleurs: il compte des caisses de sécurité sociale qui financent 75% de la dépense de santé à travers de déductions salariales, tandis que 11% de la dépense est chargée sur les citoyens». Malgré ça, le système du tiers payant, loué par 63% des citoyens, effraye les médecins français, inquiétés par le surcharge de tâches administratives et coûts de gestion plus grands.