« Nous ne sommes pas des stagiaires! ». Aux Etats-Unis les médecins internistes de l’hôpital ont exprimé leur frustration de ne pas être respectés par leurs collègues et par les patients. La recherche “Today’s Hospitalist” montre que 70% des répondeurs ne se sent pas respecté: «Nous sommes les secrétaires de tous, nous sommes dévalués e faisons […]
« Nous ne sommes pas des stagiaires! ». Aux Etats-Unis les médecins internistes de l’hôpital ont exprimé leur frustration de ne pas être respectés par leurs collègues et par les patients. La recherche “Today’s Hospitalist” montre que 70% des répondeurs ne se sent pas respecté: «Nous sommes les secrétaires de tous, nous sommes dévalués e faisons ce que les autres ne veulent pas faire mais qui ne concerne pas nos devoirs » affirme Amir Emami, un médecin interniste de l’hôpital qui en train de travailler pour construire un syndicat pour protéger lui-même et ses collègues. En plus, le médecin interniste est souvent vu comme un traducteur entre le médecin et le patient, avec des conséquences négatives sur la qualité de la communication et sur la santé du patient. Le docteur John Nelson, expert de médecine hospitalière avec 30 ans de pratique, explique les bonne pratique qui permettrait à ces médecins d’améliorer leur condition de travail : éviter d’adopter une attitude de victime ; assumer sa responsabilité ; mettre en œuvre les bon valeurs de la citoyenneté ; trouver une niche dans laquelle se former ; souligner sa professionnalité, même à travers les vêtements ; établir des relations avec les autres collègues ; être conscient des aspects positifs et négatifs de sa profession ; communiquer avec les autres collègues en considérant toujours la qualité de prise en charge du patient. Le docteur Nelson rappelle que les programmes des médecins internistes de l’hôpital sont très récents et certains médecins ne sont pas encore prêts à donner le contrôle de leurs patients aux médecins internistes parce que ils n’en comprennent pas les bénéfices : « Pour cette raison leur condition doit être acceptée telle quelle, mais sans oublier la possibilité de l’améliorer ».