Le syndrome de burnout met en danger la qualité des soins médicaux. En effet, les cas d’“épuisement psycophisique” parmi les médecins, démoralisés par la masse de travail, une bureaucratie de plus en plus encombrante et plusieurs préoccupations légaux, augmentent dans le monde entier (on estime 30% de blouses blanches avec plus de 50 ans).
Les blouses blanches sont de plus en plus sujettes à une baisse d’attention et concentration, et donc de plus en plus protagonistes (et au même temps victimes) d’erreurs. Par conséquent, le fort stress lié au travail les pousse à faire l’usage de drogues et d’alcool plusieurs fois: seulement en Italie, les blouses blanches qui en usent sont cinq mille; en Europe, la même donnée s’élève à 40 million, c’est-à-dire 22% de la population. C’est la photographie des médecins Italiens de Beniamino Palmieri, professeur de chirurgie à l’Université des études de Modène et Reggio d’Émilie et coordinateur du projet “Medico cura te stesso”. L’accuse est lancée contre l’instabilité professionnelle, l’âge avancé des médecins, le blocage des roulements: ceux-ci sont facteurs qui contribuent à créer du chaos et de la confusion dans les hôpitaux. Et les difficultés redoublent dans les grande métropoles comme Rome, Londres ou Paris, qui quotidiennement font face à “émergences chroniques”.
Tout ça mine la relation avec les patients. Études scientifiques ont démontré que un médecin stressé est moins disposé au dialogue, et aussi plus sujet à commettre des erreurs, aussi fatales. Il s’agit naturellement d’un problème international qui franchit la frontière Italienne, mais il apparaît que dans les autres pays on s’intéresse plus au phénomène. Selon le Président national de la Fédération des Ordres des médecins (Fnomceo), Amedeo Bianco, «l’activité du médecin entraîne des responsabilités grandes et un fort stress. Aux États-Unis – il ajoute – elle est considéré comme une profession à hauts risques sociaux», alors que «dans notre pays, malheureusement, on n’agit pas. Il faudrait commencer à aborder cette phénomène, pour exemple en établissant un observatoire ad hoc. Enfin – le Président Fnomceo conclut – si on veut résoudre ce problème, il faut des politiques de lutte actives».