Aedes aegypti, ceci est le nom du moustique qui est le vecteur principal de maladies comme la dengue, la fièvre jaune et la chikungunya, mais surtout du tristement célèbre virus Zika, cause d’une épidémie mondiale et toujours plus objet d’une certaine attention médiatique. En ce moment, le Pays le plus touché est le Brésil, avec plus d’un million de contagions de avril 2015 à ce jour, suivi par la Colombie. Le symptômes sont, apparemment, peu alarmants: normalement, une semaine de fièvre et éruptions cutanées; ce qui préoccupe sont les 400 cas de microcéphalie cas enregistrés (grave malformation neurologique pré-accouchement qui comporte une significative réduction du volume du crâne et du cerveau des enfants), et autres 3670 cas dans l’attente d’une confirmation, qui paraissent strictement et irrémédiablement liés au virus. Le 30 janvier écoulé, le Ministère de la Santé Brésilien a fait un compte rendu sur 4.783 cas de microcéphalie et/ou de malformations du système nerveux central, avec 76 morts infantiles. En outre, le virus pourrait avoir causé un cas de maladie neurologique d’un adulte américain. L’Organisation mondiale de la Santé a décrété l’état d’urgence, préoccupé de la rapide augmentation des contagions qui pourrait monter à 3-4 millions. Le Haut-Commissaire des Nations unies aux droits de l’homme, Zeid Ra’ad Al Hussein, a demandé aux Pays les plus touchés de garantir aux femmes infectées le droit à l’avortement; l’Agence européenne des médicaments (EMA) a réagi en établissant un groupe de travail d’experts pour la recherche et le développement de médicaments ou vaccins.