L’Europe du Sud va devenir un « terrain fertile » pour le virus Zika, selon une recherche suédoise. La recherche se base sur le rapport de l’OMS qui a déjà confirmé la présence des moustiques du genre Aedes aegypti, qui transmettent le virus, sur l’île de Madeira et sur la côte russe de la Mer […]
L’Europe du Sud va devenir un « terrain fertile » pour le virus Zika, selon une recherche suédoise. La recherche se base sur le rapport de l’OMS qui a déjà confirmé la présence des moustiques du genre Aedes aegypti, qui transmettent le virus, sur l’île de Madeira et sur la côte russe de la Mer Noire. Les chercheurs suédois ont créé un modèle à l’ordinateur pour détecter les zones avec le risque le plus haut. Les critères d’analyse ont été le voyages planifiés des gens des régions déjà infectées, le potentiel des moustiques de se reproduire et la population des zones où le virus pourrait être transmis. Italie, Espagne, Grèce et Turquie montrent un risque « modéré », une donnée assez préoccupante si on considère la situation globale. France, Malta, Croatie, Israël, Monaco, San Marino, Suisse, Bulgarie, Romanie, Slovène, Géorgie, Albanie, Bosnie-et-Herzégovine, Monténégro ont un risque légèrement plus bas. Trente-six Pays, au contraire, ont un risque bas, très bas ou nul, comme le Royaume Uni. Les causes de cette épidémie sont les températures très élevées, qui sont favorables à la reproduction des moustiques, et l’afflux des voyageurs qui viennent de zones de l’Amérique infectées. Selon le rapport, il y a déjà 400 cas de Zika en Europe. Toutefois, les symptômes ne sont pas très souvent visibles ou se présentent sous forme de fièvre ou mal à la tête. Le virus peut causer également des malformations pour le futur enfant, ou des maladies très rares comme celle de Guillain-Barre qui provoque une faiblesse musculaire, difficulté de respiration et paralyse.